Voix publique
Les écosystèmes ont besoin d’être perturbés, les organisations aussi.
Il n’y a pas vraiment d’équilibre, de « climax » dans la nature.
Il n’y a que des situations temporaires, des déséquilibres sans cesse corrigés. L’ordre ne remplace jamais tout à fait l’entropie.
Il n’y a que des situations temporaires, des déséquilibres sans cesse corrigés. L’ordre ne remplace jamais tout à fait l’entropie. Je propose de faire le parallèle avec les organisations humaines : elles grossissent, tournent toutes seules, puis elles s’affaiblissent au point de se réveiller trop
tard quand elles ont atteint leur « point dinosaure. » Trop bien adaptées à leur
environnement, elles sont confites dans des habitudes, des routines et des certitudes et n’ont pas vu ce qui les menaçait. C’est ainsi que des espèces et des civilisations ont disparu, parfois brutalement. Le monde change vite, l’imprévisibilité devient un état permanent. Comment voir clair dans la brume ? En acceptant d’être perturbé. En accueillant la remise en cause des évidences, des idées reçues, des facilités qui empêchent de penser et des manières de faire engluées dans le conformisme. C’est ce que je vous propose, fort de ma trentaine d’années passées à gratter là où ça fait mal.
Avec humour.
à propos
Journaliste, chroniqueur, auteur, j’écris, je parle, je montre les sujets d’environnement et celles et ceux qui les font. Ingénieur écologue de formation, historien contrarié, intervieweur et écoutant, j’anime des débats qui me maintiennent dans la réalité et me font sentir les événements qui viennent.
Conférencier, intervenant récurrent des plateaux télés, je sais prendre la parole, un public, une caméra. Surtout j’aime les gens et je pratique l’autodérision.